Cette superbe image symbolise à merveille l'univers des grands clippers américains. Lancé à New York en 1853, deux ans après le Challenge, le Young America — L. 74 m x 1. 13 m x t.e. 8 m — est l'un des "clippers extrêmes" les plus réussis de William Webb. Sa mâture gigantesque totalisant six étages de voiles carrées — les huniers ont été divisés en deux à l'époque de cette photo — marque l'apogée de ce mode de propulsion. En trente ans, ce bâtiment affecté à la ligne de San Francisco aura passé cinquante fois le cap Hom. N°74 Réservé aux abonnés Le Challenge : Requiem pour un clipper maudit Par René Ogor - Lorsque René Ogor et ses amis ont retrouvé les restes du Challenge au large de l'Aber-Wrac'h,... Lire la suite
Certains documents figurés, comme ce beau portrait de voilier peint par Paul-Emile Pajot, constituent des pièces essentielles d'une étudeAls contiennent une somme d'informations étonnante. qui jointes à leur qualité esthétique aident à faire le premier pas vers un travail d'archives que l'on pourrait croire rébarbatif. Il n'en est rien, et une rapide recherche au Service historique de la Marine donne un aperçu complet de la carrière de ce bateau : le Cyrano, dundée construit en 1899 à Saint-Martin-des-Champs (Morlaix), est immatriculé à Brest sous le numéro 775 dès cette date par ses quatre propriétaires, dont Jean Bellion qui en détient la moitié. Après treize campagnes qui le mènent de Brest à Saint-Nazaire, de Bordeaux à Dunkerque, ce caboteur fait naufrage en Irlande, le 12 novembre 1915, à Millisle près de Donaghadee, sur la côte de Belfast. La case matriculaire de ce navire et ses rôles d'équipa-ge permettent de reconstituer l'intégralité de ses mouvements (SHM Brest, 2 P 4/11). En se rapportant à la presse morlaisienne de l'année du lancement, on trouvera même un intéressant petit article donnant des détails supplémentaires sur le navire et son constructeur. Reste ensuite à prospecter les ar-chives des Douanes, à dépouiller les registres d'armement (rôles d'équipage, relevé des voyages, des soldes, etc) et les matricules des hommes... N°073 Réservé aux abonnés Archives et patrimoine maritime : l’exemple de la Bretagne Par René Estienne et Philippe Henwood - En présentant voici trois ans le concours "Bateaux des côtes de France", nous... Lire la suite
Cette maquette réalisée pour le musée de la Compagnie des Indes au Port-Louis présente avec réa-lisme différents écorchés des aménagements et des scènes de la vie à bord de la Syrène, un vaisseau de 400 tonneaux plus petit que le Royal Philippe. Ici, les gabiers dans la mâture enverguent un hunier. N°73 Réservé aux abonnés Le voyage du Royal Philippe à Moka : la campagne d’un vaisseau de la Compagnie des Indes Par Jean Dréo - Au début du XVIIIe siècle, René Dréo, "levé" par contrainte dans un hameau de pêcheurs de... Lire la suite
N°65 Réservé aux abonnés Images de la Penfeld : L’arsenal de Brest de Louis XIII au Second Empire Par Philippe Henwood -Au mois de juillet 1992, le grand public pourra à nouveau, pour quelques jours, arpenter les quais... Lire la suite
Un des aspects les plus frappants de la reconstitution du Simon and Jude, à part une esthétique discutable, est sa relative modernité d'allure sous certains angles. Gréement à livarde mis à part, c'est un peu le catamaran "que nous avons dans l'oeil". Les lourdes voiles de lin écru et la tenue des équipages viennent heureusement créer la distanciation indispensable pour rappeler le caractère historique du bateau. N°62 Réservé aux abonnés 1662 : l’invention du catamaran européen Par Hal Sisk - Peu de passionnés de multicoques le savent : c'est en Irlande, à la fin du XVI... Lire la suite
Renflouement du car-ferry britannique Herald ef Free Ente,prise, en mars 1987. Le naufrage de ce bâtiment à la sortie du port de Zeebrugge, qui fit de très nombreuses victimes, a frappé les esprits. Un tel drame reste cependant tout à fait exceptionnel, notamment grâce au travail des officiers de port chargés de prévenir les risques encourus par les navires aux abords et à l'intérieur des infrastructures portuaires. N°62 Réservé aux abonnés Les officiers de port : régisseurs de l’escale Par Philippe Arzel- Le Chasse-Marée a déjà présenté dans de précédents numéros un éventail des professions maritimes qui font la... Lire la suite
Le glacier Mendenhall, près de Juneau, à l'Est de Lituya Bay, tel que La Pérouse a pu le découvrir voici deux siècles. N°60 Réservé aux abonnés Le passage du Nord-Ouest Par Jean-Pierre Caillé - En 1592, Juan de Fuca laisse entendre qu'il a découvert au Nord-Ouest de l'Amérique un détroit... Lire la suite
Le passeur a installé une chaise à bord de sa lourde embarcation, témoignant ainsi d'un réel souci du confort, du moins pour l'un de ses passagers. On remarque l'utilisation d'avirons à fûts carrés qui prennent appui sur de solides toletières. L'engoujure à l'arrière autorise aussi d'autres types de propulsion, dont la perche. N°59 Réservé aux abonnés Traverser le fleuve : histoire des bacs de Seine, de l’aviron au moteur Par Jean-Pierre Derouard et Gilbert Fromager - Comme tous les fleuves, la Seine est à la fois une voie de... Lire la suite
Après le naufrage de la Sémillante, deux cimetières furent ouverts sur l'île Lavezzi, pour y ensevelir les corps des très nombreuses victimes rejetées par la mer des jours durant. Dans le cimetière le plus au Sud, situé près de la cala Furcone (ou cala Giunco), une chapelle a été construite en 1856. N°54 Réservé aux abonnés La tragédie de la Sémillante Par Gilles Malot - Au début du Second Empire, la France s'engage dans un conflit stratégique en Crimée qui nécessite... Lire la suite
Le Pereire rentrant à Brest, lithographie de Lebreton (Musée de la Marine de Paris). Construit à Glasgow en 1865 au chantier Napier, le Pereire est le premier paquebot à hélice de la Compagnie générale transatlantique, compagnie française fondée par les frères Pereire. Déplaçant 3 014 tonnes, mû par une machine de 800 ch., ce bâtiment file à plus de 13 nœuds en consommant 80 tonnes de charbon par jour. Les chaudières, l'appareil propulsif et les soutes occupent la moitié du volume de la coque. Jusqu'en 1870, nombre de navires à vapeur, à roues ou à hélice, construits de plus en plus souvent en fer, possèdent encore la silhouette des grands voiliers : lignes élancées, coque étroite et profonde, étrave à guibre, mâture et gréement conséquents, qui en font de bons marcheurs, même à la voile seule. En 1888, le Pereire, sa machine déposée, est transformé en quatre-mâts barque, et c'est en voilier pur, sous le nom de Lancing et sous pavillon britannique qu'il continue à naviguer. Cédé à un armement norvégien en 1892, il accomplit une traversée record de 6 jours et 18 h entre Terre-Neuve et l'Ecosse. Il est démoli à Gênes en 1924. N°51 Réservé aux abonnés Le naufrage du vapeur anglais Colombian Par Gilles Millot - La découverte d'un navire englouti, pour peu qu'elle soit la conséquence d'une patiente démarche intellectuelle, provoque,... Lire la suite
Lansquenets et matelots se livrant à la débauche à bord d'un navire en partance. Dessin à la plume aquarellé de Hans Holbein le Jeune, vers 1525. Cette scène pleine de verdeur et riche de détails amusants est bien dans la veine d'une époque où les peintres — les Holbein, Cranach, Breughel — n'hésitent pas à rendre compte avec une verve rabelaisienne des temps forts de la vie populaire : une spontanéité et un réalisme qu'on ne reverra plus guère aux siècles suivants. Mais si cette aquarelle a bien le caractère irremplaçable d'un talentueux témoignage contemporain, elle doit cependant être interprétée avec un réel esprit critique, dans la mesure où Holbein, témoin extérieur, y reproduit sans doute les stéréotypes du regard terrien sur la vie maritime. (Stàdelsches Kunstinstitut, Francfort). N°50 Réservé aux abonnés La vie des gens de mer Par Henning Henningsen - Apprendre à connaître de façon intime l'univers des marins, leur vie quotidienne à bord et à... Lire la suite
Centuri, un petit port dont le cadre assez bien préservé avec son bassin naturel, ses quais et ses vieux magasins, évoque encore assez bien ce qu'a pu être la vie maritime ancienne dans cette région. Aujourd'hui, une douzaine de pêcheurs font perdurer la forte vocation maritime du Cap Corse qui, dans le passé, rayonna sur tout le bassin de la Méditerranée occidentale. N°46 Réservé aux abonnés Histoire de la pêche en Corse Par Roger Miniconi - Photos de Michel Thersiquel- Contrairement aux touristes qui se pressent chaque été sur les plages et... Lire la suite