Combat rapproché entre un chebec français embossé et une frégate anglaise. L'action représentée par cette aquarelle d'Antoine Roux peinte en 1805 s'est vraisemblablement déroulée pendant le blocus de Gênes, et le chebec est peut-être celui de Bavastro. Une autre aquarelle du même artiste, égale-ment conservée au musée Masséna, à Nice, montre le navire britannique une fois pris, pavillon français flottant en tête du grand-mât. N°96 Réservé aux abonnés Joseph Bavastro : corsaire de l’empereur Par Gérard A. Jaeger - Bien qu'il ait été à coup sûr le dernier vrai "condottiere" de la Méditerranée, Joseph Bavastro,... Lire la suite
La Koolvliet à Anvers, 1875. Huile sur toile de Jan Ruyten (1813-1881). Habitué du port moderne, Paasch, formé sur un petit caboteur, a également côtoyé les bateaux traditionnels, assistant à des scènes évoquant, comme ici, l'ambiance maritime de la Renaissance. N°95 Réservé aux abonnés De la quille à la pomme de mât : Le capitaine Paasch, sa vie, son œuvre Par Marc Van Campenhoudt - "De la quille à la pomme de mât" demeure sans aucun doute le dictionnaire de... Lire la suite
Vue du bassin de la Marine et de I' arrière-port, 1709. Ce tableau de Mathieu Elias nous montre l'arsenal de Vauban, avec la corderie (à droite du bassin), les magasins particuliers (à gauche) et le magasin général (au fond à gauche), qui ont effectivement été construits. En revanche, l'artiste fait aussi figurer près du magasin général deux autres bâtiments projetés par Vauban mais qui n'ont jamais vu le jour. Dans le bassin à flot, auquel on accède par une grande écluse, on note la présence de plusieurs vaisseaux — dont un abattu en carène — et de six galères convoyées de Rochefort pour harceler les Anglais. N°93 Réservé aux abonnés Dunkerque au temps de Louis XIV A Dunkerque, les guerres ont effacé la plupart des vestiges du passé. L'auteur s'est donc plongé dans les archives pour... Lire la suite
N°92 Réservé aux abonnés La tragédie du Drummond Castle Par Gilles Millôt - "Je veux, ô mes compatriotes, vous conter un récit sur un malheur qui arriva à un... Lire la suite
Les îles de la Désolation — aujourd'hui Kerguelen — au début du xixe siède; tableau d'un artiste non identifié, coll. Mystic Seaport museum. Un groupe de navires phoquiers est au mouillage dans une baie bien abritée au pied des pics neigeux; sur un des bâtiments, on procède à la fonte des blocs de graisse. Au premier plan, une goélette franche et un petit trois-mâts barque qui se prépare à mettre une baleinière à la mer. N°87 Réservé aux abonnés Naufragés aux îles de la Désolation Par Jean-Pierre Caillé - Aussi paradoxal qu'il y paraisse nous présentons ici les aventures de John Nunn et de ses... Lire la suite
Selon Aristote, qui fut son confident, Alexandre de Macédoine se servit d'une cloche à plongeur appelée levita au cours du siège de Tyr, en 332 avant Jésus-Christ. Celui qui allait devenir Alexandre le Grand a décrit les angoisses et les émerveillements de sa plongée : "J'ai vu un monde fabuleux. Les coffres de la mer débordaient de richesses vivantes. J'ai vu des serpents à huit têtes, d'horribles hydres écailleuses, des chiens-dauphins et de gigantesques requins aux si affreuses mâchoires qu'il me semblait entendre la mer crier et gémir devant eux." Cette légendaire submersion a été représentée au xve siècle par les miniaturistes Guillaume Vrelant et Philippe de Mazerolles. (collection Musée du Petit palais). N°85 Réservé aux abonnés Les premiers sous-marins : des origines à Robert Fulton Par Daniel David - Pénétrer sous la mer et y naviguer à bord d'une embarcation conçue à cet effet demeure... Lire la suite
L'arsenal de Toulon, projet de Pierre Puget, daté de 1676. Ce grand sculpteur qui était aussi architecte, signa en cinq ans quatre projets différents, mais aucun ne fut retenu par le ministre Colbert, qui jugeait sans doute les coûts de réalisation trop élevés pour les finances du royaume. N°85 Réservé aux abonnés Toulon, arsenal de la marine royale Par Bernard Cros - Si le site de la rade de Toulon a de tout temps conféré à cette cité... Lire la suite
Pendant les semaines suivant le Jour J, les navires de ravitaillement vont déferler sur les plages normandes. Celle d'Omaha (ci-dessus), qui fut le théâtre des combats les plus sanglants le jour de l'assaut, fut ensuite très utilisée, même après la destruction du port artificiel mulberry par la tempête du 19 juin. On voit ici, venant à l'échouage, d'imposants Lst (landing ship tank), portes avant ouvertes pour procéder à la mise à terre rapide d'hommes et de véhicules (camions, blindés, etc.). Plus au large, cargos et Liberty-ships mouillés en ligne de file forment un indispensable brise-lames. Les longs câbles des ballons captifs sont destinés à empêcher les attaques aériennes ennemies. L'accès au rivage d'une multitude de bateaux de tous types a nécessité une rigoureuse coordination, assurée par de petits groupes de marins communiquant directement avec les navires par radio, signaux optiques ou haut-parleurs. N°80 Réservé aux abonnés Opération Neptune : les aspects maritimes du débarquement Par Bernard Crochet - A l'aube du 6 juin 1944, sous le couvert de la brume et des fumigènes, les... Lire la suite
N°79 Réservé aux abonnés Patrimoine côtier : l’état d’urgence ! En presqu'île de Crozon, le sillon du Fret est depuis toujours un haut lieu de construction navale. Des centaines d'unités... Lire la suite
Gravure publiée dans l'Illustrated London News, représentant le Cairngorm, un des premiers clippers an-glais. Construit en 1853, ce navire aux formes originales — bouchain marqué, fonds en V et retour de galbord — fut conçu par Alexander Hall, sans commande préalable, comme le clipper du thé idéal. N°79 Réservé aux abonnés La grande course des clippers du thé L'architecture navale n'a jamais tant progressé que sous l'aiguillon de la compétition. Parce que le thé frais se vendait à... Lire la suite
N°78 Réservé aux abonnés Le Musée du Pêcheur de Bermeo Par Marc Larrarte - La tour fortifiée d'Ercilla ressemble au château d'un navire, dominant le plan d'eau du Puerto Chico... Lire la suite
Ce superbe "cutter" anglais, représenté par le lithographe Louis Le Breton, est un de ces yachts que les ports français accueillaient avec libéralité alors que les voiliers malouins, obligatoirement "armés en pêche" — à défaut d'être classés dans une catégorie plaisance qui n'existe pas encore —, se voyaient refuser les eaux britanniques. N°77 Réservé aux abonnés L’affaire Pagelet : La naissance administrative de la plaisance Par Nicolas Guichet, Au milieu du XXIe siècle, Auguste Pagelet s'est battu pour que la plaisance soit reconnue en tant... Lire la suite