Sommaire de la revue parue le 1er mars 1996 :

  • TROIS SIECLE DE COURTAGE MARITIME A BORDEAUX
    La famille ferrière a donné huit générations de courtiers maritimes à Bordeaux. Évoquer cette dynastie, c’est montrer l’évolution d’un métier mal connu, tributaire des soubresauts de l’histoire maritime. C’est aussi relater la vie d’un grand port de commerce, depuis son épanouissement jusqu’à son déclin.

 

  • DESCENDRE LA DORDOGNE AU TEMPS DES GABARIERS
    Un historien décrit les mille et un dangers de la haute Dordogne avant qu’elle ne soit domestiquée et le métier des gabariers qui la dévalaient à bord d’éphémères embarcations. Cette présentation est suivie du récit d’une descente, composé à l’aide des mémoires d’un gabarier rédigés vers 1900.

 

  • JOSEPH BAVASTRO, LE CORSAIRE NICOIS DE L’EMPEREUR
    Ami d’enfance de Masséna et adversaire résolu de l’Ancien Régime, cet aventurier s’est fait un nom et une fortune en pourchassant les navires ennemis de l’Empire dans tout le bassin méditerranéen. Après la chute de Napoléon, il a mis sa hache d’abordage au service de Simon Bolivar, avant d’achever sa vie comme capitaine du port d’Alger.

 

  • LE CHEBEC, COURSIER DE LA MEDITERRANEE
    Navire d’élection des pirates barbaresques, ce bâtiment aux performances exceptionnelles aurait été introduit par les Maures en Espagne et sera adopté par notre Marine au milieu du XVIII° siècle. Malgré la manœuvre délicate de ses trois immenses voiles latines, il perdurera comme corsaire, puis comme caboteur jusqu’à la Première Guerre mondiale.

 

  • LE 12 METRES CARRES DU HAVRE
    Né en 1924 à l’initiative de la Société des petites régates havraises, ce petit quillard se voulait le fer de lance d’une plaisance populaire. La série à restrictions a inspiré nombre d’architecte et le 12 m2 a essaimé sur différents plans d’eau. Il en reste aujourd’hui quelques unités, restaurées par des amoureux de la « belle plaisance ».