Luc-Marie Bayle, en 1946. Cigarette aux lèvres, regard aiguisé, le lieutenant de vaisseau croque une scène sur le vif, sous l'oeil amusé d'un camarade. Des spécimens facétieux de pingouins se sont échappés. © collection famille Luc-Marie Bayle

Par Nathalie Couilloud - Luc-Marie Bayle (1911-2000) a fait preuve toute sa vie d’une activité effrénée. Marin de la « Royale », embarqué en Chine, en Terre Adélie ou en Polynésie, il relate  ses tribulations avec un rare talent d’aquarelliste, qui lui vaut le titre de Peintre officiel de la Marine à trente-trois ans. À la tête du service de presse des armées ou du musée national de la Marine, cet esprit inventif conduit des opérations d’envergure avec un enthousiasme communicatif. Si sa fantaisie dénote un peu dans le monde militaire, ceux qui l’ont connu ravivent le souvenir d’un heureux caractère, qui refusait de se prendre au sérieux.

L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.