Petite Rose,

Il paraît que tu es triste parce qu’aujourd’hui tu as perdu ta petite chatte, Molène. Je pense bien à toi et ta grand-mère Azou aussi. Je t’écris depuis la grande table de mon atelier, au milieu des maquettes de bateaux, des cartes, des instruments et des peintures sur les murs. Je suis juste à côté de la chaise où tu t’installes quand tu viens dessiner, devant le grand tableau de Girl Joyce, le bateau que tu connais déjà un peu : tu as dormi quelquefois à bord, à l’île aux Pins. L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.