Littoral

Posées sur la banche en des lieux soigneusement choisis, les longues boucles de pierres des écluses façonnent le paysage marin. Si leur dessin est d'une indiscutable élégance, ces pêcheries participent également à l'équilibre écologique de l'estran. Leur présence peut contribuer à la protection des parties les plus vulnérables du littoral. Cet argument leur a été souvent favorable, face à ceux qui les présentaient comme un danger pour la navigation.
N°9 Réservé aux abonnés

Les écluses à poissons de l’Ile de Ré : construction et exploitation des pêcheries en pierres

Par Jacques Boucard - Activité traditionnelle des populations de la côte, la pêche d pied présente une grande diversité d'organisation... Lire la suite
Ernest Ramet dit Cognant pose en 1910 devant la halle à poissons. Il est coiffé d'une casquette, ses initiales marquées sur le vulte (vareuse) comme le veut la cou-tume des patrons-pêcheurs. La patronne est présente, main sur la hanche, ainsi qu'une partie des parents et de l'équipage. Le surnom de Cognant lui aurait été donné à la suite d'une expédition punitive menée contre des Calaisiens qui avaient rossé certains de ses parents. En effet, les Étaplois fréquentaient la Mer du Nord et lors d'un coup de vent, pouvaient se ramasser à Calais. Les rivalités entre matelots de ports différents dégénéraient par-fois. Le surnom s'est transmis dans la famille jusqu'à nos jours : il y a toujours des Cognant des deux sexes à Étaples. (M. Georges Bouchant, Amis du Musée de la Marine d'Étaples). Collection A. Caron - AMME Étaples
N°07 Réservé aux abonnés

Les surnoms de la côte

Par Mikaël Madeg - Tous ceux qui ont vécu dans un village littoral le savent : un marin, dans la... Lire la suite
Ces barques de pêche rentrant au port de Biarritz sont vraisemblablement des botinak , mot venant de l'espagnol bote, qui veut dire bateau , assorti d'un amal­ game plus ou moins basqu e, en suffixe, indiquant la taille réduite. Ceux-ci ont un arrière un peu surprenant, sortant des lignes classiques basques , sans doute d'influence landaise. Il est vrai que malgré son nom basque, Biarritz a depuis très longtemps été une colonie gasconne... A gauche, le canot partiellement masqué est lui un batte/a, reconnaissable à son franc-bord plus réduit, à sa plus grande étroitesse. Son arrière est vraisembla­ blement rond, bien posé dans l'eau . Il est démâté pour accoster. De même vont être amenées les voiles (arrisées) des autres, voire, comme ici, l'antenne et le mât. En effet, un très étroit goulet, où la mer gonfle, est la seule ouverture du port de Biarritz . (Photo Roger Viollet)
N°3 Réservé aux abonnés

Tradition maritime basque « L’insupportable vide de l’ethnographie maritime »

Une histoire maritime riche et méconnue Par Marc Larrarté -Au Pays Basque, la conservation des matériels et des tours de... Lire la suite
N°004 Réservé aux abonnés

L’art de combler

Par Rémi Le Berre - Le port est au carrefour d'activités au premier abord contradictoires : outil économique bien sûr... Lire la suite