propos recueillis par Philippe Urvois - Comment un écologiste, un humaniste convaincu peut-il remettre en cause les organisations non gouvernementales censées lutter pour la protection des océans ? En démontrant que nombre d’entre elles, financées par des fondations liées à des multinationales, dotées de puissants moyens et de plans médias en béton, agissent pour privatiser les mers et leurs ressources. Alain Le Sann, créateur du festival Pêcheurs du monde et président du collectif Pêche et Développement, estime quant à lui que les océans sont un bien commun : leur gestion doit rester publique, pour un partage équitable. Un discours détonnant, qui peut surprendre certains militants… L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.