Sommaire de la revue parue le 14 décembre 1998 :

  • GERMONIERS DE L’ÎLE D’YEU : LES FILETS MAILLANTS DANS LA TOURMENTE
    Pourquoi l’Europe bleue a-t-elle voté l’interdiction des filets maillants dérivants ? Pour protéger les dauphins comme elle le prétend, ou pour préserver le gagne-pain des ligneurs espagnols ? Serge Lucas a mené l’enquête à bord des germoniers ogiens, directement visés par cette mesure, et auprès des scientifiques, que les politiques ont feint d’ignorer.

 

  • ARMAND HAYET, SAUVETEUR DES TRADITIONS ORALES DES MATELOTS FRANCAIS
    Sans lui nous n’aurions peut-être jamais pu entonner Jean-François de Nantes ou Nous irons à Valparaiso. Outre les chansons de bord, il a aussi sauvé de l’oubli bien des dictons et coutumes de matelots. Voici enfin reconstituée la carrière maritime et littéraire de ce grand témoin de la vie à bord des derniers voiliers long-courriers français.

 

  • PHILIPPE HARLE, ARCHITECTE NAVAL
    Parce qu’il était d’abord un marin, ce transfuge des Glénans sera l’un des architectes les plus féconds de sa génération. Au temps du contre-plaqué, ses Muscadet, Armagnac et autres crus du même tonneau contribueront à populariser la croisière, et quand viendra l’ère du polyester, il battra tous les records avec le Sangria dont trois mille unités seront construites.

 

  • RED AR MOR, UN PETIT CASEYEUR POUR UNE GRANDE FAMILLE
    Construit en 1943 pour un pêcheur de Camaret, ce petit sloup à corne aura la chance d’être racheté dix ans plus tard par un médecin douarneniste. Aujourd’hui, ce sont ses arrière-petits-enfants qui y découvrent les joies de la navigation.

 

  • ACHILLE ROBICHON, PÊCHEUR TRADITIONNEL DE HOMARD A BELLE-ÎLE
    C’est un peu le dernier des Mohicans. Avec son canot de 4,20 mètres, Achille Robichon continue, comme il l’a fait toute sa vie, d’aller relever un à un ses casiers à homard dans les trous mal famés de la côte sauvage. C’est un métier !