Dans la nuit du 24 mars 2019, dix jours après leur départ de Brest, les hommes du bâtiment de soutien et d’assistance affrété Argonaute sont toujours à la manœuvre sur le pont souillé de pétrole de ce navire de 69 mètres, déplaçant 2 200 tonnes. © MIKAËL MAZELLA/MARINE NATIONALE/DÉFENSE

Par Jean-Yves Béquignon - Le naufrage du Grande America en 2019 nous donne l’occasion de découvrir les moyens dont dispose l’état pour lutter contre les pollutions marines. Mis en place à la suite du naufrage catastrophique de l’Amoco Cadiz en 1978, ceux-ci sont montés en puissance depuis quarante ans. Ils illustrent l’importance de l’action de l’état en mer, qui dispose pour cela de moyens humains, matériels et légaux spécifiques. La marine joue ici un rôle central, quoique méconnu, orchestrant les multiples acteurs de la prise en charge des sinistres. Rencontres avec des spécialistes en veille permanente, parés à intervenir 24 heures sur 24.

L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie