Par Félix Aubry de la Noë - Riche de vingt-six siècles de commerce maritime, Marseille peut sembler promise à un bel avenir du fait de la mondialisation. Le premier port de France, dont Félix Aubry de la Noë observe l'évolution depuis vingt-cinq ans notamment pour « Le Provençal » , a subi une véritable révolution culturelle, qui a peu à peu transformé les professions maritimes, placées sous la pression d'une économie de marché toujours plus exigeante. Cette évolution et le changement des mentalités devraient permettre à la cité phocéenne d'avoir de réelles ambitions, même si l'abandon (provisoire ?) de la liaison Rhin -Rhône contrarie ce grand dessein.