Sommaire de la revue parue en août 2002 :

  • LES BATELIERS DE SEINE AUJOURD’HUI
    Méconnu, le transport fluvial a bien du mal à faire reconnaître ses mérites. C’est pourtant l’un des moyens les plus économiques et les moins polluants pour faire voyager sur de longues distances de très lourdes charges. En dépit de ces atouts, moins d’un millier de péniches artisanales naviguent actuellement sous pavillon français. La Concorde et l’Exelmans sont de celles-là, qui à longueur d’année montent et descendent l’une des rivières les plus fréquentées du pays : la Seine.

 

  • A BORD DE L’ENDEAVOUR, COMME AU TEMPS DU CAPITAINE COOK
    Quand l’Earl of Pembroke est lancé en 1765 à Whitby, dans le Yorkshire, l’événement n’a rien d’extraordinaire. Il s’agit en effet d’un petit caboteur aux lignes typiques des charbonniers de l’époque, de construction robuste et muni d’une cale importante par rapport à sa longueur. Pourtant, trois ans plus tard, ce trois-mâts désormais rebaptisé Endeavour va entrer de plain-pied dans la légende en devenant le navire d’exploration du célèbre capitaine Cook.

 

  • DEUX SEEADLER 57 EN RADE DE TOULON
    En 1956, René Durand dessine pour un client du chantier familial de Marans un sloup de 9,53 mètres, malgré les réticences de son père, qui préfère travailler pour la pêche. Lancé l’année suivante, le Seeadler aura pourtant cinq frères en construction. Deux d’entre eux — le prototype et l’Orphée, récemment restauré — régatent aujourd’hui en Méditerranée.

 

  • LEON LEVAVASSEUR, PIONNIER DU MOTONAUTISME
    Le début du XX° siècle est marqué par la naissance de l’aviation. De nombreux chercheurs et ingénieurs rivalisent d’imagination et d’audace pour faire voler les « plus lourds que l’air ». Parmi ceux-ci, un Français, Léon Levavasseur, s’est particulièrement attaché à construire des moteurs aussi légers que possible, n’hésitant pas, pour en démontrer toutes les qualités, à les monter sur des coques de canots — dits « automobiles » — de compétition, devenant de ce fait l’un des pionniers du motonautisme.

 

  • LES FANTASMAGORIES PICTURALES DE JEAN DELPECH
    Il est rare que l’œuvre d’un peintre de la Marine soit aussi peu conformiste. Grand prix de Rome en taille-douce, scénographe de Charles Dullin, professeur de gravure à Polytechnique, Jean Delpech (1916-1988) se réclame pourtant de « l’art brut autodidacte ». En réalité, il se plaît à bousculer les frontières dressées par les cénacles, comme en témoigne sa production maritime où le fantastique subvertit le réel tout en en restituant les traits les plus marquants.