Vue de l’ouvrage depuis le canal. On distingue bien les deux séries de bâches, ici ouvertes : la voie est libre, en cette période d’étiage. En période de crue, le passage se fait par étapes, le flot du Libron étant conduit alternativement par l’une et l’autre, avec un sas d’attente entre les deux. © JEAN-PAUL AZAM/HEMIS.FR

Par Étienne Rogier - Le Libron, un petit fleuve côtier aux brusques sautes d’humeur, posa bien des soucis aux messieurs chargés de veiller à la libre navigation sur le canal du Midi. Un ouvrage pour le moins original finit par voir le jour en 1858 à l’initiative de Loysel, un ingénieur qui ne l’était pas moins. Classé par l’UNESCO, au même titre que le canal lui-même, grand œuvre de Pierre-Paul Riquet, il est toujours en service à Vias, près d’agde.

L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie