Par Roger Micheal Johnson - Je dois avouer un faible pour les do­ris, même si j'ai conçu, construit et possédé d'autres types de bateaux. Skellig sera le cinquième de la série. Le pre­mier était un vieux doris de Terre-Neuve, dont la rumeur prétend qu'il avait été abandonné avant-guerre dans le Sud­ Ouest de l'Angleterre par une authentique goélette de Nouvelle-Ecosse appelée Blue­nose. Il était en si mauvais état que j'avais dû le reconstruire presque entièrement. C'était un excellent outil de travail pour le jeune pêcheur que j'étais alors. Quelques années plus tard, j'ai eu un Swampscott dory de 19 pieds, aux œuvres mortes bien rondes ; celui-là, je l'ai fait moi-même à partir de plans signés Pete Culler et je l'ai baptisé Selkie. Peu après, j'ai conçu et réalisé un doris pon­té de 12 pieds, nom­mé Sioban ; il était bordé en contre-pla­qué sur une charpen­te traditionnelle. Tou­tes ces embarcations avaient un tableau en écusson, caractéris­tique de la plupart des doris. J'ai égale­ment fabriqué un en­gin de plage long de 16 pieds en contre­ plaqué époxy, très ro­buste et plutôt lourd, de forme amphidro­me; celui-là, faute de lui avoir trouvé un nom, je l'appelais sim­plement Suif boat.