Le peintre havrais Eugène Grandin intitule ce tableau de 1888 Le pilote « Union ». L’ancre dans la grand-voile, le matricule du port et le pavillon en haut du mât de flèche identifient bien un bateau-pilote, mais ce n’est pas l’Union, qui fut lancé en 1897. Il s’agit vraisemblablement du cotre Saint-Pierre de Fécamp, selon Pascal Servain. © COLLECTION LES PÊCHERIES, MUSÉE DE FÉCAMP/IMAGERY
Par Pascal Servain - Au temps de la voile, les pilotes du quartier maritime de Fécamp arment lougres, sloups, flambarts, cotres, canots et doris pour servir les navires qui entrent et sortent des ports de Saint-Valery-en-Caux et de Fécamp. Les conditions d’exercice du métier et les primes qu’ils perçoivent sont très encadrées par les textes. Les pilotes, souvent d’anciens capitaines des bancs, et leurs bateaux, également utilisés pour la pêche, sont au cœur de l’activité portuaire, dont ils constituent un corps emblématique.