En novembre 2003, l'association Salomon, de Nouméa, a conduit une nouvelle expédition à Vanikoro, île où se sont perdues les flûtes de La Pérouse en 1788. Durant le chantier, une cinquantaine de personnes ont été hébergées à bord de deux navires le bâtiment de plongée Siknt One et l'Ails de l'Institut de recherche et de développement (IRD) et de plusieurs bateaux de plaisance venus de Nouméa. Le patrouilleur de la Marine nationale, la Moqueuse, s'est chargé d'amener sur place le matériel et le personnel stationné à terre. Ces moyens importants ont permis d'entreprendre des travaux d'envergure, tant à terre qu'en mer sur les épaves. Ils font suite aux deux campagnes de fouilles antérieures (1999-2000), au cours desquelles le "camp des Français" avait pu être localisé sur l'île (CM 147 et 150).