Joseph Ponthus - À la sortie de l'atelier de marée où il est employé comme intérimaire, un ouvrier «à la ligne» s'évertue à noter, pour peu que la fatigue lui en laisse le loisir, son quotidien au travail, tout en bas de la hiérarchie sociale établie par l'entreprise. Position précaire, d'où le poète prolétaire, employé aux tâches les plus dures et parfois les plus répugnantes, tirera ces feuillets disant en vers libres, à mots vifs et non sans humour, le tribut payé au travail dans sa chair, dans sa vie et dans son esprit.

L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.