Par Jean-Christophe Fichou, Noël Le Hénaff, Xavier Mével - Parce qu'il est situé à trois heures de mer du continent, ce dangereux plateau rocheux, émergeant entre Bréhat et Guernesey, fut éclairé, dès 1868, par un phare en fer préfabrique à Paris, plus facile à monter qu'une tour en pierre. Un véritable enfer pour les gardiens claquemurés dans cette prison de tôles ! Détruite par les Allemands en 1944, cette tour est remplacée, dix ans plus tard, par un magnifique édifice en granite rose. Ce sera le dernier phare en mer français, et le lieu magique où le peintre d'icônes François Jouas-Poutrel, après bien d'autres gardiens, va passer 21 ans. Cet article est composé d'extraits du grand livre sur l'histoire des phares de France, à paraître cet automne aux éditions Le Chasse-Marée l'Armen.