Construction en 2014 de la ferme éolienne de Duddon Sands, à 7 milles au large de Barrow-in-Furness, au Nord-Ouest de l'Angleterre. Ce parc s'étend sur environ 67 kilomètres carrés et ses cent huit éoliennes, mises en service fin 2014, totalisent une capacité de 389 mégawatts. © Chris James/Alamy Stock Photo

« En France, l’éolien en mer reste une rupture… non pas technologique, mais sociale et culturelle  »

Propos recueillis par Nathalie Couilloud - Pour répondre au défi climatique, pallier l’épuisement des ressources fossiles et répondre à des économies toujours plus énergivores, les énergies marines renouvelables (EMR), notamment les éoliennes en mer, se développent partout dans le monde. Alors, la mer est-elle le nouvel Eldorado de l’énergie du futur ? Sylvain Roche, docteur en sciences économiques et enseignant chercheur à Sciences Po Bordeaux, a basé ses recherches sur ce sujet, observant, entre autres, les politiques menées par les pays européens pour promouvoir et intégrer les EMR dans leur production énergétique. Il revient sur leur histoire – pas si nouvelle –, décrit la spécificité française, autrefois basée uniquement sur les énergies terrestres, et met en perspective les enjeux liés à ces industries. Inscrits dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), fortement dénoncés par les uns, très attendus par les autres, les parcs éoliens offshore français seront une réalité dans une poignée d’années.

L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.