Sommaire de la revue parue en mai 2002 :

  • LES CRABIERS DU FINISTERE NORD
    Pendant deux semaines tempétueuses de novembre, l’auteur a partagé la vie de l’équipage de l’Emmanuel. Le récit de cette marée est suivi d’un article présentant la flottille des caseyeurs de Roscoff et de Moguériec armés à la pêche au tourteau, et la naissance de l’Etoile du Berger II, un grand crabier en bois récemment lancé par le chantier Hénaff du Guilvinec.

 

  • GRANDEUR ET DECADENCE DE L’ARMEMENT FABRE DE MARSEILLE (1914-1980)
    Durant ce XX° siècle bouleversé par deux guerres mondiales, l’armateur marseillais ne survit qu’en absorbant ses concurrents. Les héritiers de la dynastie apprennent les arcanes de la Bourse et parviennent ainsi au troisième rang des transporteurs européens. Mais le colosse a des pieds d’argile et s’effondre dans la déroute de notre marine marchande. Pour la 1° partie, voir CM 138.

 

  • LES CANOTS CHAUSIAIS, UN SESAME POUR DECOUVRIR L’ARCHIPEL
    Armé surtout à la pêche du homard aux casiers, le canot à misaine de Chausey connaît son apogée en 1920. Il est ensuite réaffecté à la plaisance par les familles en villégiature à Grande-Ile, et une nouvelle génération voit le jour dans les années 1990. Devenu voilier de loisir, il perd un peu de sa rusticité, tout en conservant l’esprit de ses origines.

 

  • HISTOIRE DE LA RADIO MARITIME EN FRANCE
    Un siècle d’inventions qui ont bouleversé le monde maritime, depuis le manipulateur “morse” et l’apparition à bord du “radio” enfermé dans sa cabine, jusqu’à l’avènement des communications par satellites qui ont condamné ce métier singulier, en passant par le miracle de la “phonie”, la floraison des stations à terre et leur récente disparition.

 

  • FELLOW, EX-TRIDENT, UN YACHT ARME AU PILOTAGE
    De nombreux bateaux de travail ont été armés à la plaisance ; plus rares sont les yachts détournés de leur vocation première par des marins professionnels. Dessiné par Joseph Guédon en 1892 pour un yachtsman rochelais, Trident est racheté en 1900 par un pilote havrais. L’expérience, pourtant prometteuse, tourne court trois ans plus tard, par la faute d’un ouragan.