Par Jean Bridenne - Avec les grands mouvements politiques, économiques, scientifiques et littéraires à la fin du XVIIIe et au cours du XIXe siècle, la peinture de paysage, longtemps négligée, prend une extraordinaire importance, jusqu'à devenir l'un des genres les plus en vue. Alors que les classiques concevaient le paysage comme support à des thèmes historiques ou mythologiques, les impressionnistes le consacrent pour lui-même. Il n'y a plus alors de "sujets nobles", tout mérite d'être peint : le ciel, l'eau, les nuages, les arbres, dès lors qu'on en saisit la vie.