Garniture cousues

Garnitures cousues
© Claude Hascoët

Ce sont les protections en toile ou en basane que l’on pose sur des cordages ou des espars. Avant toute pose de garniture, si on la réalise en cuir, il faudra toutefois veiller à ramollir la peau pour par trempage à l’eau chaude pour pouvoir ensuite la travailler comme de la toile.

Par ailleurs, la zone à protéger devra être limandée, comme décrit dans le chapitre fourrure et ligature.

On peut alors découper la garniture aux bonne dimensions en ajoutant six centimètres dans le sens de la longueur et un centimètre cinq dans la largeur. La moitié de ces excédents rabattus  – pour du cuir, la face rugueuse (la croûte) devra être en dedans -, on frotte les plis pour qu’ils restent bien en place. On pose la garniture sur la limande, plis en dedans, de sorte que les deux bords à coudre se trouvent du côté opposé au frottement. Il reste alors à rapprocher les bordures au point de videlle, en traversant la limande pour bien assujettir l’ensemble.

Si on souhaite garnir un œil, le cuir ou la toile devrons être suffisamment longs pour que leur base soit prise sur la fourrure. Dans ces conditions, le seul rabattement devra être dans la longueur de la pièce, et seule la partie située à l’intérieur de l’ œil sera cousue. Cela permettra de retrousser les deux extrémités de la garniture pour pouvoir réaliser l’épissure. Celle-ci terminée, on la recouvre avec la pièce dont on assemble les bords au point de videlle, avant de recouvrir l’ensemble avec une fourrure.

Garnitures cousues

© Claude Hascoët