Par Sébastien Panou - Au cœur de l' hiver, les fonds de la rade de Brest — naguère sillonnée par deux cents sloups coquilliers - sont dragués par une modeste flottille de bateaux qui, quelques heures par semaine, partent à la recherche des bancs de coquille Saint-Jacques. Très éprouvé il y a une trentaine d'années, le gisement de ce mollusque — dont la variante brestoise est fort appréciée des gourmets pour son corail — se reconstitue progressivement, notamment grâce à des actions de repeuplement entreprises en écloserie.