Voilerie – Outillage de couture

Pour être à tout moment en mesure d’effectuer un travail de voilerie , votre caisse à outils devra comporter quelques pièces indispensables, soigneusement rangés dans une trousse. Outre le classique épissoir, vous devrez disposer d’un

outilage de couture
©Michel Thersique

jeu d’aiguilles. Disponible en différentes tailles, certaines serviront à la couture avec un fil du même matériau que la voile, d’autres, plus épaisses, à des travaux divers tels que la pose d’œillets, de ralingues, de garnitures en cuir, ou tout simplement pour traverser des renforts épais. Ces aguilles en acier sont cylindriques du côté du chas et de section triangulaire, le carrelet, du côté de la pointe. Il existe également des aiguilles courbes, utilisées quand on n’a pas accès qu’à un seul côté de la voile. Pour éviter qu’elles ne rouillent et perdent leur poli, les aiguilles doivent être conservées à l’abri de l’air salin, soit en les rangeant dans un étui fermé après les avoir enduites de vaseline puis piquées dans un bouchon, soit en les glissant dans une corne de vache emplie de suif.

outilage de couture
© Michel Thersiquel

Pour enfoncer des aiguilles dans un tissu, on se sert d’une paumelle. Il s’agit d’une bande de cuir entourant le plat de

la main, munie côté paume d’une plaque d’acier à la surface grêlée qui permet de pousser l’aiguille sans se blesser.

Outre l’aiguille et la paumelle, d’autres outils pourront également vous servir si vous souhaitez vous lancer dans les travaux de plus grande ampleur : le frottoir, pour marquer les plis à coudre en frottant le tissu ; des poinçons, pointus ou triangulaires, pour percer le tissu quand il est en plusieurs épaisseurs ; un croc, pour maintenir et un matoir (à choisir selon la taille de l’ouvrage), pour poser des œilletons métalliques sertis sur une voile.