Cueillir une manœuvre

 

Les voiles hissées, il est important de lover les drisses pour conserver des bouts clairs, c’est-à-dire prêts à être rapidement largués pour pouvoir amener sans cafouillage. Au-delà, ce rangement permettra également d’éviter de laisser traîner sur le pont de véritables pièges :  combien de chutes sont dues à un cordage mal rangé dans lequel on se prend le pied, ou sur lequel roule si facilement une semelle de chaussure…

© Francis Holveck

Pour lover une drisse, on progresse vers une extrémité avant de capeler la glène sur le taquet ou le cabillot. S’il y a suffisamment de place, le haut de la glène est maintenu par le cabillot et celle-ci est bridée par deux demi-clefs. Si la glène doit être tenue devant le taquet, le début du premier tour et ramené vers soi en passant à l’intérieur de la glène, puis torsadé de façon à faire un œil qui est capelé et à l’oreille supérieur du taquet.

Cueillir une manœuvre
© Francis Holveck

 

Une fois les drisses lovées, on devra procéder également au rangement de tous les autres cordages, amarres, écoutes, ect. pour une question de pratique, de sécurité… et d’esthétique