Nœud de capucin

Il servait à l’origine aux moines pour nouer la ceinture de leur robe de bure… et, occasionnellement pour se flageller. Utilisé comme nœud d’arrêt – il est à l’heure très proche du nœud de franciscain -, on le retrouve notamment sur les tire-veilles de wishbone des planches à voile. Pour autant, le nœud de capucin trouve la véritable identité quand on l’utilise comme nœud d’ajut, soit en enroulement vers l’extérieur, soit en enroulement vers l’intérieur. Dans tous les cas la tâche n’est pas simple : il a en effet fallu attendre 1910 pour qu’un pêcheur amateur, Jack Purvis, parvienne à analyser la technique des spécialistes qui se gardaient bien de révéler leur savoir-faire.

Nœud de capucin
© Claude Hascoët