Clé et nœud de trésillon

Pour souquer un amarrage ou une fourrure, la traction à main nue s’avérant vite douloureuse et peu efficace, les gréeurs préfère utiliser un trésillon en guide de levier, c’est-à-dire une sorte de petit cabillot. Pour le gréer sur le bout à souquer, deux méthodes sont possibles. La première, dite clé de trésillon, consiste à faire un demi-nœud gansé sur le cordage en question, le trésillon venant s’introduire dans la boucle. Une fois le levier est devenu inutile, il suffira de l’enlever pour que la clé se largue instantanément. Cette technique ayant l’inconvénient de glisser – il faut pour éviter cela tenir le courant en même temps qu’on exerce une traction sur le levier -, on pourra préféré alors la seconde méthode dite nœud de trésillon. Moins glissant, ce dernier était autrefois connu sous le nom de nœud de bateau.

Clé et nœud de trésillon
© Francis Holveck