En dépit de ses limites et grâce à ses qualités bien réelles pour courir à presque bien réelles pour courir à presque toutes les allures, sauf la plus serrée, la voile carrée continuera d’équiper la plupart des navires long-courriers, les grandes navigations océaniques s’effectuant autant que possible dans le sens des vents dominants.

Tous les grands voiliers cap-horniers, et même les clippers conçus pour la marche, gréaient des voiles carrées. A mesure que les coques s’allongeaient, on s’est seulement contenté de multiplier le nombre de mâts : deux, trois, quatre, voire cinq, selon la taille du bateau et le nombre de voiles sur chaque mât. Sur ces long-courriers, chaque mât port un empilement de quatre à cinq étages de voiles carrées suspendues à autant de vergues. Cet ensemble, beaucoup plus modulable et maîtrisable que ne l’aurait été une voile unique totalisant la même surface, s’appelle un phare carré.