Amarrage en fil de fer

 

Les amarrages en fil métallique se pratiquent sur des câbles en acier préalablement limandés. Un œil ayant été réalisé à l’extrémité du fil – en le torsadant avec une pince – on fait deux ou trois tours à la main avant de poursuivre l’enroulement à l’aide d’un martyr, manche en bois muni d’une gorge que l’on appuie sur les cordages à amarrer.

Amarrage
© Claude Hascoët

Pour le gréer, on passe le fil dans le trou inférieur puis dans celui du milieu, et enfin dans le trou supérieur après avoir fait un tour mort autour du manche. Au fur et à mesure des tours, la tension du fil pour ainsi être importante et irrégulière. L’amarrage se termine par une bridure, arrêtée de la même façon que sur un amarrage textile.

Deux mailloches à fourrer pourront être de bonne aide pour serrer le nœud final en faisant levier sur les câbles. Si l’envie vous venait d’utiliser des serre-câbles en lieu et place d’un amarrage, sachez qu’il ne sont solides qu’à condition d’en mettre deux ou trois, la platine porter sur le câble et les trier sur le garant.

Pour autant, malgré leur efficacité et la rapidité de leur installation, les serre-câble restent inesthétiques et peuvent accrocher les voiles ou d’autres éléments du gréement.

Amarrage
© Bernard Ficatier