Lover un cordage

Les amarres larguées, les voiles hissées, les écoutes réglées, il est temps de lover tous les bouts… encore que cela aurait pu être fait au fur et à mesure. Cela permet d’éviter les « spaghettis » sur le pont, source de tous les cafouillage à venir.

© Claude Hascoët

Si les amarres sont trop lourdes, elle se lovent à plat pont. Ainsi, un cordage toronné se love-t-il dans le sens du toronnage tandis qu’on exerce à chaque tour une légère torsion dans le sens inverse pour éviter les coques et les huit. On termine l’opération en bridant les derniers plets autour de la glène et par une ganse qu’on introduit dans l’ouverture supérieure et qu’on capelle sur la glène. Les amarres se rangent dans un coffre, éventuellement suspendues les unes à côté des autres pour respecter facilement accessibles. L’extrémité des drisses se love de la même façon, en partant du taquet ou du cabillot vers la partie libre. On termine en ramenant vers soi le début du premier tour, puis en le torsadant dans le sens inverse du commetage pour faire un œil qu’on va introduire dans la partie supérieure du taquet.

Quand à toutes les autres manœuvres du gréement courant – écoute, palans divers, etc. -, on se contente de les lover sans les bloquer, en posant éventuellement la glène sur une pièce d’accastillage de manière à ce qu’elle ne se répande pas sur le pont dans un coup de gîte.