Le gréement courant

 

On entend par gréement courant l’ensemble des manœuvre permettant de régler les voiles. Les drisses sont des filins métalliques ou textiles qui servent à hisser la voilure. Elles passent par un réa ou une poulie et sont fixées au point de drisse par une manille, un mousqueton ou un nœud. La voile envoyée, la drisse est étarquée à la main, au moyen d’un palan ou à l’aide d’un winch.

© Benoît Stichelbaut

Les écoutes servent à border les voiles. Sur les focs, elles sont en général frappées à l’aide d’un nœud ;  elles reviennent vers l’arrière soit en direct au taquet, soit en passant dans une poulie ou un filoir fixé au pont. Sur une grande voile, l’écoute prend souvent la forme d’un palan plus ou moins complexe selon la surface de la voile est le degré de précision qu’on souhaite apporter au réglage.

 

Enfin, on peut trouver bien d’autres manœuvre courante à bord d’un voilier, comme les balancines, qui maintiennent à une certaine hauteur un tangon de spi ou l’extrémité d’une bôme ; les hale-bas, qui empêchent un tangon ou une bôme de se mâter ; des barber-haulers, qui ouvrent ou ferment l’angle de tir de l’écoute ; ou encore les bras de spi, les lazy jacks, etc.