À la suite du Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande a récemment annoncé qu’elle interdirait le transport maritime d’animaux vivants avant deux ans (113 000 moutons en 2020, à destination de la Turquie et des pays du Golfe principalement). Une décision qui va dans le sens d’une prise en compte globale du bien-être animal, mais qui reste insuffisante aux yeux de certaines ONG. Le trafic de bétail vivant au départ de l’Union européenne, de l’Australie, du Mexique, ou du Canada se compte, lui, en millions de têtes annuels. Les opposants soulignent notamment les conditions de transport et le risque élevé de naufrage, dénonçant les défauts des navires bétaillers, souvent d’anciens rouliers, porte-conteneurs ou pétroliers insuffisamment adaptés.