Un nouveau 12 m2 du Havre rejoindra bientôt la petite flottille ravivée en 2011 par le concours du Chasse-Marée (CM 239 et 311). Renna est construit sur les plans du Sitta  6.50 conçu par Bruno Jeanson. À l’heure où nous bouclons ce numéro, la coque en red cedar, construite sur moule, a été retournée après stratification. Son constructeur, Étienne de Nazelle, travaille désormais sur l’intérieur. Mise à l’eau prévue au printemps prochain.

Lire aussi

12 m2 du Havre : les plans du renouveau, article publié dans le Chasse-Marée n°239 en février 2012

Il y a un peu plus d’un an, afin de relancer la série des 12 m2 du Havre, conçue en 1924 par l’architecte Gaston Grenier, une association de classe était créée et un concours de plans lancé. Le 2 décembre dernier, la remise des prix a eu lieu au Nautic de Paris sous l’égide de l’architecte naval Jacques Fauroux, président du jury. Au final, si le classicisme l’emporte, les modernes ont montré de sérieux atouts.

12 m2 du Havre, le renouveau, article publié dans le Chasse-Marée n°311 en février 2020

par Gwendal Jaffry – Les 14 et 15 septembre derniers, sept 12 m2 du Havre se sont retrouvés sur l’Erdre pour disputer la Coupe Gaston Grenier, du nom du père de cette jauge de 1924 (CM 96), sous l’égide du Sport nautique de l’Ouest. Si deux « anciens » étaient de la partie, les cinq autres unités étaient toutes récentes, preuve s’il en fallait du renouveau de la flottille qui, depuis dix ans, connaît presque chaque année une nouvelle mise à l’eau.

Les 12m2 du Havre, article publié dans le Chasse-Marée n°96 en mars 1996

Par Daniel Gilles – En 1924, la Société des petites régates havraises, connue de longue date pour son action en faveur de la plaisance populaire (voir “Les canots à clins du Havre”, Le Chasse-Marée n° 9) décide de promouvoir un petit quillard de régate facile à manœuvrer, économique et marin. Grâce à une jauge à restrictions très libérale, le type des 12 m2 offrira une grande variété architecturale tout en gardant l’allure élégante d’un bateau de jauge en réduction. D’abord cantonnée au Havre, la série gagne bientôt les plans d’eau de la région parisienne où elle survivra jusqu’aux années soixante. Tombée peu à peu en désuétude, cette classe attachante aurait sans doute disparu sans les efforts de quelques passionnés de jolis bateaux, qui ont su faire revivre avec talent ce précieux témoin de la “Belle Plaisance”.