Autour des bassins du port des Islandais emplis de quelque deux cents bateaux se produit une foule de chanteurs et musiciens répartis en trois grandes familles : ceux qui disent la mer, ceux qui disent la Bretagne et ceux qui disent le monde. Pour ces derniers, l’accent a été mis cette année sur les routes de l’Orient ouvertes par les grands explorateurs. C’est ainsi que se produiront des artistes de Mongolie, de Corée du Sud, du Japon, du Liban, d’Inde, de Chine, ou d’Iran. La Bretagne sera défendue par Alan Stivell qui a toujours eu le génie du métissage musical, mais aussi par Gilles Servat dont le nouveau spectacle revisite ses grands tubes des années soixante-dix. Quant aux chants de marins, ils seront représentés par une cinquantaine de formations dont la moitié originaires d’Armorique, les autres venant du Nord, de Normandie, de Vendée, du Rhône, d’Angleterre, des Pays-Bas, du Danemark, de Pologne ou du Québec.
Au-delà de son programme musical, ce festival, c’est surtout une ambiance de fête vitaminée par le plaisir tout simple d’être ensemble, heureux de chalouper dans le sillage des saltimbanques qui mettent le feu aux quais.