« Tout est hyperbolique sur cette petite terre […]. On appelle le village un bourg, et les hameaux des villages, les mares sont des étangs, l’étang est un lac, les buissons sont des arbres, les cales sont des ports, les sentiers des routes, et les îlots sont appelés des îles. » Olivier Py, comédien et dramaturge, signe un texte sensible et précis sur l’habitat ouessantin. Son statut de mouligenn – étranger – n’en fait pas moins un citoyen attentif de l’île sentinelle, chère à son amie Françoise Péron.

 

Olivier Py (texte),Hervé Inisan (photographies)

Géorama, 156 p., 27 €