Les chimistes ont toujours été fascinés par la moule commune (Mytilus edulis) et son système adhésif, qui lui permet de rester accrochée pendant des années à un rocher, malgré l’eau salée, les changements thermiques dus aux marées, et les courants. Quel est donc le secret du byssus, cette mousse collante que secrète le bivalve ? Après pompage du liquide contenu dans cette mousse, il ne reste plus que des filaments composés de protéines spécifiques, d’un acide aminé désigné par l’acronyme DOPA (dihydroxyphénylalanine), qui apporte résistance et élasticité au byssus, et de particules ferriques. Une équipe de l’université McGill, à Montréal, a montré récemment dans une étude publiée par la revue Science qu’on trouvait des traces de vanadium dans le byssus. Ce métal rare très résistant viendrait parfaire la cohésion du mélange.
Le secret de la moule
Les articles de la même revue
©Bridgeman Images
La nave « Lomellina », une enquête génoise
Par Max Guérout – Chaque épave est un mystère qu’il faut tenter d’éclaircir. À l’instar d’une enquête criminelle, il s’agit... Read more
©Jean-Yves Béquignon
« Jacques Chevallier », ravitailler à la mer
Par Jean-Yves Béquignon – Le ravitaillement en mer de bâtiments qui font route est une manœuvre impressionnante et très délicate,... Read more