[COURRIER DE LECTEUR CM n° 323] Mon voilier de 9,90 mètres, un plan Sergent de 1962 (labellisé BIP depuis 2007) en bon état, disposait d’une place à Port-Napoléon, exploité par l’entreprise Port Adhoc, depuis 2019. Je l’ai mis en vente en 2020, et j’ai accepté l’offre d’un acheteur. Après avoir contacté les services du port pour savoir s’il était possible d’avoir une place après la vente, l’acheteur et moi avons reçu une réponse tout à fait inattendue : le port n’accepte plus les bateaux en bois. Pour quelle raison ?

Simplement parce que selon ses exploitants, trop de bateaux en bois coulent, seraient abandonnés à la décrépitude et donc, in fine, coûteraient trop cher au port. Sauf que… mon bateau n’est clairement pas une
épave et que j’ai une assurance couvrant les risques liés au naufrage. A-t-on besoin d’ajouter que les ports regorgent de bateaux en plastique non moins abandonnés et certainement en très mauvais état ? Quoi qu’il en soit, ce premier acheteur retire son offre, et je reprends mes démarches pour la vente. Un nouvel acheteur me contacte, et le bateau est accepté au port de Caneten-Roussillon. Celui-ci me semble avoir adopté une politique intéressante, puisqu’il exige des propriétaires qu’ils sortent leurs bateaux au moins trois fois par an. Mon problème est donc réglé, mais je reste très surpris, et agacé de la décision arbitraire et injustifiée de Port- Napoléon. Je ne connais pas d’exemples similaires, espérant qu’il n’en existe pas…