En février 2017, alors qu’il est à l’échouage à Paluden pour des travaux, le Bel Espoir II se couche sur tribord sous l’effet d’une forte rafale. Des couples cassent, le bateau se déforme. Une expertise montre qu’il serait très coûteux de réparer la goélette en bois octogénaire. C’est ainsi que l’AJD, l’association propriétaire du célèbre « navire du père Jaouen » a décidé de faire construire une nouvelle coque, mais cette fois en acier – moins chère, plus rapide à construire et plus facile d’entretien qu’une coque en bois –, et qui pourrait recevoir des éléments de la précédente comme le gréement, le moteur, le guindeau… Le projet a été confié à l’architecte naval nantais François Lucas, qui a déjà travaillé avec l’AJD, tandis que le chantier Piriou construit la coque. Les travaux ont débuté à Concarneau dès le début de l’automne, pour une livraison à l’Aber Wrac’h dans le courant de l’hiver. Le nouveau Bel Espoir, long de presque 30 mètres, reprendra la silhouette du deuxième du nom, mais avec, notamment, une meilleure stabilité et plus de confort.
Le nouveau Bel Espoir en construction chez Piriou
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