Le confinement a été l’occasion pour Jean-Paul Chirouze et ses amis de la Fédération voile-aviron (FVA) de réfléchir à la mise en valeur de leur patrimoine nautique. Après avoir réalisé un guide de préparation à la randonnée nautique, le « Naviguide », ils lancent cette année un projet d’envergure : le « Nav’Histoire », dont l’ambition est de raconter l’histoire des « petites embarcations de travail et du patrimoine flottant, symboles des mutations sociales et d’un nouveau rapport à la mer ». Les bateaux de pêche, de charge, de sauvetage, le yachting et les voiliers, les canoës, kayaks et yoles d’aviron, ne dépassant pas 5 à 10 tonnes de déplacement, et 18 mètres de long, sont concernés par cette enquête – qui exclut la Marine militaire –, sur une période allant du XIXe siècle au début de la généralisation des moteurs. L’architecture et la pratique de la navigation, en incluant les différents métiers qui s’y rapportent, seront également évoqués.
L’objectif du Nav’Histoire est de proposer une information de vulgarisation, accessible à tous, en identifiant les ressources (ouvrages, articles…) et les acteurs du patrimoine sur le terrain (musées,
associations, artisans…). Le guide proposera des entrées géographiques : une personne arrivant dans un secteur pour naviguer, ou pour se promener, trouvera dans cet ouvrage des informations sur ce qu’elle peut voir, visiter, lire, ainsi que des acteurs à rencontrer, afin d’en savoir un peu plus sur l’histoire et le patrimoine maritimes du lieu. Ces travaux pourraient déboucher sur une sorte d’« atlas géographique des richesses locales relatives à ce patrimoine
maritime ».
À ce stade de la réflexion, dix territoires côtiers ont été identifiés auxquels s’ajouteraient les eaux intérieures : Nord-Picardie, Normandie, Cotentin, Bretagne, Morbihan-Pays de Retz, Vendée, Bassin aquitain, Languedoc, Côte d’Azur, Corse.
Toutes les associations de voile-aviron locales sont invitées à participer à ce projet : les informations, idées et offres de collaboration sont les bienvenues…
A priori les eaux intérieures ne sont pas concernées.
Est ce un oubli ou un choix délibéré ?
Dans les deux c’est dommage car la randonnée nautique se pratique et s’est pratiqué depuis longtemps cf Mac Gregor et son Rob Roy.
Si c’est un oubli on peut-on en causer.
L’approche géographique est non seulement originale mais également scientifiquement intéressante et devrait mobiliser les esprits
A bientôt si vous le souhaitez
François Casalis