Conçu en 1960 par John Illingworth et Angus Primrose, le Maïca (CM 224) était initialement doté d’un tableau et construit en bordé classique quand Félix Amiot, patron des Constructions mécaniques de Normandie (CMN), suggéra à ses architectes de le doter d’une voûte. Le yacht de course croisière allait ainsi être construit en bois moulé à Cherbourg à trente-huit exemplaires, dont Le Loup Rouge, numéro 7 de la série, lancé en 1962. Il y a un an, l’association AMERAMI l’acquiert à Courseulles-sur-Mer. Quoique le yacht – qui a passé sa carrière en Manche et en Atlantique – soit plutôt en bon état, quelques travaux s’imposent. C’est ainsi que Le Loup Rouge a rejoint le chantier de Gilles Conrath à Paimpol pour une mise à nu de la coque, la réfection des lisses, du rouf, des bancs de cockpit, de l’étrave… Le moteur a été révisé, le gréement remplacé ainsi que l’accastillage (à l’exception des pièces d’origine). Basé dès cet été à Cherbourg, le Maïca a été confié à Bernard Martinière, chaque bateau d’AMERAMI étant géré par un « exploitant » qui a notamment la charge de composer un équipage (pour tout renseignement, vous pouvez écrire à <[email protected]>). Dès son retour à l’eau, Le Loup Rouge participera aux régates réunissant des voiliers de plaisance classique.
Le Loup Rouge, Maïca à voute
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