À cause de la dégradation de leurs habitats naturels – failles de roches, blocs, coquilles d’autres bivalves –, détruits par le dragage, et d’une pêche excessive, les populations de pétoncles noirs (Mimachlamys varia) ont beaucoup diminué au cours des trente dernières années. Aujourd’hui, l’Ifremer, l’université de Brest et France filière pêche mènent un projet pour soutenir leur régénération. Ainsi, des petits blocs de béton, fabriqués à partir de coquilles d’huîtres, ont essaimé un peu partout sur les fonds de la baie de Daoulas, près de Brest, afin de servir de refuge aux jeunes pétoncles noirs.