« Il est beau aussi, celui-là. » – « Celui-là », c’est le trois-mâts nantais Belem qui émerveille une visiteuse qui le découvre au rassemblement de Fécamp Grand’Escale, preuve, comme tous ces sourires au détour
d’une coupée et ces visages ébahis regardant les appareillages du bassin Bérigny (ci-contre, celui du morutier Marité), de l’importance des fêtes du patrimoine maritime dans nos ports.

Comme à Pasaia, qui connaissait fin mai la seconde édition de son festival. Chez Albaola, on découvrait le San Juan et son musée, l’atelier des apprentis, une forge, une corderie… Sur l’eau, ça louvoyait, ça nageait, ça manœuvrait, sans cesse sur le plus beau des stades nautiques, à moins que le passage d’un navire voiturier oblige à libérer le plan d’eau… pour une scène tout aussi maritime. Un faering côtoyait une dorna, un Aber une pinasse, un yacht une trainière… Quelle plus belle fête pour transmettre ?