Créé en 1987, le Conservatoire de l’estuaire de la Gironde a pour objet de connaître et de faire connaître l’estuaire de la Gironde. L’association s’intéresse à l’environnement, à l’histoire, au patrimoine estuarien, ainsi qu’au développement maîtrisé de l’estuaire.

Le Conservatoire recherche, rassemble, étudie, préserve et met à la disposition des chercheurs et du public tous documents, objets, outils concernant le milieu naturel ou la vie fluviale et maritime de l’estuaire depuis ses origines. Pour diffuser ces connaissances, l’association organise un colloque tous les deux ans ; le dernier, en mars 2017, avait pour thème « Migrants, migrateurs, migrations ». Depuis 1996, une exposition permanente, présentant les activités actuelles et passées de l’estuaire, préfigurait le Centre d’interprétation de l’estuaire de la Gironde créé en 2009 dans la citadelle de Blaye.

Autre activité phare du Conservatoire : la publication d’une revue trimestrielle, depuis 2002 : L’Estuarien. Celle-ci s’appuie sur un réseau de rédacteurs bénévoles, souvent des érudits locaux, mais aussi des universitaires ou des témoins. L’Estuarien s’intéresse à l’histoire, à l’environnement et aux activités actuelles qui se développent sur les deux rives de l’estuaire. Car ce dernier, s’il nous réunit par sa thématique, est aussi une barrière physique entre deux territoires et entre deux cultures. L’objectif de notre association est bien de faire connaître « l’autre ». Notre site Internet comprend plus de mille cinq cents pages qui participent à l’information du public. Le Centre d’interprétation de l’estuaire de la Gironde, ouvert d’avril à octobre, est un autre outil de sensibilisation.
Le Conservatoire organise également chaque mois un « Café estuarien », rencontre conviviale autour d’un thème. Par ailleurs, des « Journées découverte » permettent de sortir sur le terrain et de rencontrer des personnes-ressources pour nous guider. Enfin, toutes les années paires, des « Rencontres estuariennes » permettent d’impliquer, pendant un mois, des organismes et des artistes intéressés par le patrimoine estuarien.

Pour faire tout cela, l’association dispose de peu de moyens ; sa force repose sur un réseau de gens de terrain, tous bénévoles.

Article écrit par Alain Cotten

<estuairegironde.net>