Les Voiles latines de Saint-Tropez se sont imposées comme le plus grand rendez-vous du genre en Méditerranée, avec près de quatre-vingt-dix participants annuels venus de Provence, du Languedoc, de Catalogne, de Ligurie ou de Sardaigne et même de Tunisie. Ce printemps, plutôt que de voyager en camion, toute une caravane de barques catalanes prend la mer vers ce rassemblement, au départ de Collioure, vers le 1er mai – fonction de la météo, que l’on sait capricieuse dans le golfe du Lion en cette saison. Il y aura Sa Rata, à Emili Armengol, venue de l’Escala (CM 295), et les grandes catalanes Porthos, La Bepa, La Ufana, Notre-Dame de Consolation, L’Idéal, venues des villes regroupées au sein de l’association des ports de caractère (Banyuls, Cerbère, Collioure, Port-Vendres), qui prend en charge les frais de ce convoyage extraordinaire, soutenu aussi par le GAPAMAR, la fédération roussillonnaise des associations du patrimoine maritime, présidée par Richard Cassoly, et la Chambre de commerce et d’industrie de Perpignan, les membres de la Fédération des associations Catalanes de tradition de mer et d’étang ont participé activement également. La flotte s’étoffera au fil du parcours, promettant un beau spectacle à chaque escale, d’abord au Barcarès, à Gruissan, et à Palavas, puis au Grau-du-Roi où L’Espérance de Bernard Vigne (CM 300) la rejoindra. La caravane passe ensuite par l’Estaque et Sanary, qui abrite aujourd’hui le plus grand nombre de voiles latines en France. Après environ 250 milles de navigation, l’arrivée est prévue entre le 19 et le 23. La fête se déroule du 23 au 26. Le retour doit être plus rapide : pas question de manquer la Fête de l’anchois, à Collioure, les 1er et 2 juin ! •