
Viola entre deux Classic weeks
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Dès l’automne suivant, il s’agissait de refaire son espar, mais décision était aussi prise de remplacer son pont, réparer des membrures, créer des ferrures de renfort, fondre de nouvelles pièces d’accastillage, créer des garnitures en cuir, réaliser des travaux de matelotage, changer les varangues…
Dans le livre, ce sont tous ces travaux que détaille Bruno Barbara, patron du chantier rochelais Candela qui a la charge de l’entretien du yacht depuis désormais près de vingt ans. Page après page, mois après mois, le charpentier précise chacune de ses interventions, nous donnant à lire son « carnet de restauration » et voir les travaux comme si nous avions eu un laissez-passer sans limite de lieu ni de temps dans le chantier. Chaque double page détaille le nombre d’heures passées au chevet de la belle, mais surtout chaque geste que vient illustrer une photo. La précision est remarquable : c’est probablement la première fois qu’il est ainsi donné aux amateurs de suivre un tel chantier, à l’issue duquel Viola n’a plus aucun secret. On en sort considérablement enrichi tant en termes de charpenterie de marine que de culture de l’excellence.
« Viola », entre deux Classic Weeks est donc un passionnant ouvrage technique… mais pas seulement. Car c’est aussi une sacrée dose d’amour, de passion, d’amitiés, de fidélité qui ressort de ce livre… En 1997 (CM 141), on se souvient que le yacht avait été acheté par Yvon Rautureau à l’association paimpolaise qui l’avait ramené en France cinq ans plus tôt. Aussitôt, Yvon avait offert à son cotre une restauration chez Raymond Labbé, mettant ensuite son Fife à la disposition de sa bande de copains, dont il s’était assuré, avant de signer, qu’ils le suivraient dans cette aventure.
Dès 1999, Bruno Barbara se voyait confier l’entretien du bateau, avec la responsabilité de l’améliorer saison après saison, tout en conservant sa rare intégrité historique. L’équipage des premiers jours restera fidèle, et quelques nouvelles têtes s’ajouteront… En 2014, Yvon a passé la barre à Kostia Belkin, transmettant ainsi son rôle de keeper, « gardien », un terme qu’il a toujours préféré à celui de skipper. Un passage de témoin de grande qualité quand on découvre ce que ce livre donne à voir, comme également le film réalisé par Valérie Montoriol (à découvrir sur notre site Internet). Au final, on se dit que Viola a une sacrée veine d’avoir rencontré cette bande d’amants. Nous aussi, du coup.