Les articles de la revue

Vue de la baie fortifiée de Kamiesch, base de l'escadre française engagée en Crimée, en janvier 1855. Cette gravure de Lebreton montre différents bâtiments en hivernage, en particulier, de droite à gauche : le vaisseau Marengo, qui navigua de 1810 à 1873, le vaisseau de premier rang et de 114 canons Montebello, lancé en 1812, équipé en 1852 par Dupuy de Lôme d'une machine à vapeur de 140 ch et d'une hélice, et la frégate à roues Panama, lancée en 1843. C'est après le conflit de Crimée qu'il fut décidé que tout bâtiment de guerre devait être équipé d'une machine à vapeur propulsive. C'est aussi au début du XIX' que l'architecture navale évolue très rapidement; on voit alors se côtoyer de fins bâtiments comme les frégates à voiles ou mixtes, et de lourds vaisseaux aux lignes assez peu élégantes. Au cours de ce conflit, sont également apparus de nouveaux types de bâtiments offensifs : les batteries flottantes blindées qui annonçaient la venue des premiers cuirassés.
N°54 Réservé aux abonnés

En route vers la Crimée

Par Jules Alexandre Sancery - A son retour de la guerre de Crimée, Jules Alexandre Sancery, jeune sous-lieutenant d'infanterie, écrira... Lire la suite
Après le naufrage de la Sémillante, deux cimetières furent ouverts sur l'île Lavezzi, pour y ensevelir les corps des très nombreuses victimes rejetées par la mer des jours durant. Dans le cimetière le plus au Sud, situé près de la cala Furcone (ou cala Giunco), une chapelle a été construite en 1856.
N°54 Réservé aux abonnés

La tragédie de la Sémillante

Par Gilles Malot - Au début du Second Empire, la France s'engage dans un conflit stratégique en Crimée qui nécessite... Lire la suite
Sur cette gravure de Jugelet publiée en 1837 dans La France Maritime et représentant le sémaphore de Penmarc'h, on distingue, non seulement l'ancienne tour Saint-Pierre dont certains auteurs affirment qu'elle aurait servi de tour à feu dès le XVI e siècle, mais également, sur la gauche, le soubassement du phare de l'An II encore appelé "phare de la Liberté". La construction de cet édifice commencée en 1794 et interrompue l'année suivante ne sera jamais achevée. Le phare de Penmarc'h qui sera allumé en 1835 a en effet été érigé à l'angle opposé de la chapelle. Entre-temps, un feu provisoire sera allumé sur la tour Saint-Pierre, fin 1830.
N°53 Réservé aux abonnés

Les phares du bout du monde, l’éclairage des côtes du Finistère jusqu’en 1860

Par Daniel Collet - C'est la terre que craignent le plus les marins, ses écueils, ses hauts-fonds, ses courants... et... Lire la suite