La gribane Enfant de France chargée de bois quitte le port de Caudebec, où est encore ancré le Gloire au Cœur de Jésus, dundée du Crotoy racheté et gréé en cotre par M. Prévost. Cette photographie nous révèle de nombreux aspects de la vie de Seine; on y distingue, en plus des deux bateaux, le bac et une embarcation de pêcheur de Seine. L'enfant de France est alors dirigé par M. Duchemin qu'on aperçoit sur son chargement, saisissant un hauban du bout-dehors du Gloire au Cœur de Jésus. On distingue également son matelot occupé à la manœuvre des voiles ou à celle de l'ancre au guindeau. Le bateau est chargé de madriers et de fagots. Sur les quais, des tronçons d'arbres attendent leur chargement. On distingue également une rasière en osier, récipient servant de mesure tant pour les pommes que pour les moules. (Collection B. Motel). N°26 Réservé aux abonnés Une vie au bornage en basse Seine : Souvenirs de Prudent Prévost Pour le bornage sur l'estuaire de la Seine, la gribane pourtant parfaitement adaptée à sa fonction est concurrencée par d'autres... Lire la suite
Le pilote R 3, Ernest-Manchon, l'un des trois beaux cotres construits par Julienne, sort du port du Havre pour croiser en baie. Voiles bordées plat, il remonte avec aisance au plus près. Remarquer sur la chute de trinquette la bouline qui sert à border la voile. N°15 Réservé aux abonnés Le pilotage en Seine au début du siècle Rouen port de mer Par Jean-Pierre Robichon - Au début du siècle, l'idée de pilotage évoque immédiatement les grands cotres, les hirondelles de la... Lire la suite
Les fagots, disposés en gigantesques tas au bord du "ruet" seront chargés directement sur la gabare, échouée ici dans la souille à Desvaux. On distingue le clayonnage et les renforçages en pierre qui protègent le havre contre le flot. Remarquer les deux canots armés également au bornage. N°14 Réservé aux abonnés Les gabariers de Rance : une communauté de marins-négociants Par Denis-Michel Boëll - Axe de pénétration immémorial des hommes et des marchandises vers la Haute-Bretagne intérieure, l'estuaire de la... Lire la suite
Ravitaillement en propane de la bouée lumineuse Charles Martel, à l'ouvert du goulet de la rade de Brest. Le gazier est à son poste dans la corbeille. N°12 Réservé aux abonnés Un baliseur au travail : une mission à bord du Georges de Joly Pour tous ceux qui naviguent, les phares et les balises font partie intégrante du paysage marin. De Dunkerque à Menton,... Lire la suite
Plaque gravée en 1788 sur la maison de François Quoniam, capitaine au long cours du havre de Carteret. N°11 Réservé aux abonnés Les caboteurs de Carteret au XVIIIe : les gens de mer Par Jean Barros -Dans la première partie de cet article (Chasse-Marée n° 7), Jean Barros replaçait le havre de Carteret... Lire la suite
La vie quotidienne d'un pilote : Guy Sockeel (casquette, insigne du pilotage sur la poitrine) vient de servir le porte-conteneur Patricia Delmas qu'il quitte à la bouée du Dyck, à 13 milles dans l'ouest du nouveau port de Dunkerque. Le canot vient de le récupérer et va regagner la Corvette qui croise en permanence à proximité. Noter le puissant arceau d'acier en guise de main courante, indispensable par mauvais temps. N°10 Réservé aux abonnés Les pilotes de Dunkerque Par Serge Lucas - Creusé dans les dunes de Flandres, le port de Dunkerque a tiré parti des bancs qui... Lire la suite
Cette belle carte anglaise du XVIII' siècle dressée par Jeffries pour l'Amirauté Britannique évoque bien la dualité des rapports entre les havres du Cotentin et les îles si proches : des liens commerciaux privilégiés, mais aussi de fréquents conflits qui paralysent l'activité maritime. N°7 Réservé aux abonnés Les caboteurs de Carteret au XVIIIe – La vie maritime : un survol historique Par Jean Barros - Depuis quinze ans, Jean Barros fouille les archives, explore les manoirs d'armateurs et les humbles maisons... Lire la suite
Janvier 1971. Le car-ferry Léopard quitte le port du Havre par tempête de noroît. Le commandant Lainé est à la passerelle. Les conditions météorologiques en Manche rendent souvent difficile la manœuvre de ces navires. N°7 Réservé aux abonnés Marins de car-ferry : de Plymouth à Santander à bord du Quiberon Sans s'accorder jamais plus de trois heures d'escale, le car-ferry Quiberon sillonne tout au long de l'année la Manche et... Lire la suite
Franchissement d'écluse à Châteaulin. Le mât de halage, ou mautrau dans le langage des mariniers redonnais, est bien visible : emplanté dans le taquet il est aussi doublement haubanné. Le mât a été amené. Il repose sur un croisillon situé juste en avant de la cabine arrière. La batellerie a joué un rôle important dans la partie occidentale du canal. Grâce à elle les amendements calcaires « maerl » ou « traez » pêchés en rade de Brest et débarqués à Port-Launay ou Châteaulin ont pu gagner la Bretagne intérieure et enrichir peu à peu les terres acides des cantons de Châteauneuf-du-Faou et de Carhaix. Au moment de la construction du barrage de Guerlédan, en 1935, qui coupe définitivement le canal en deux parties, seuls quatre mariniers du Port-Launay sont restés sur le versant finistérien, tous les autres comme les Le Tallec et les Bouennec ont choisi d'aller travailler sur Redon et Nantes. N°3 Réservé aux abonnés La batellerie bretonne : introduction à la navigation intérieure de l’Ouest Le renouveau d'intérêt porté aux bateaux traditionnels des côtes de France et à leur environnement date mainte nant de quelques... Lire la suite